Le Gouvernement Explose Son Budget de 16 Milliards et Demande aux Pauvres de Payer
Les rapports de la Cour des comptes se suivent et se ressemblent. Que ce soit sur l’immobilier détenu par l’État, la rénovation énergétique, la fiscalité de l’immobilier ou les comptes publics, tous démontrent le portnawak généralisé de l’État.
Une Situation Budgétaire Catastrophique
Si les 16 milliards d’euros de déficit en 2023 t’inquiètent et que tu te demandes comment ils vont trouver 10 milliards en 2024, dis-toi qu’il en faudra 20 milliards de plus pour 2025 et 50 milliards avant 2027. Tout cela alors que la transition écologique, objectif commun pour 2050, ne voit toujours pas le début d’un financement qui fonctionne.
Taper sur les Chômeurs
Pour financer ce chaos, la première proposition de Gabriel Attal a été de taper… sur les chômeurs. Le régime a déjà connu trois réformes majeures depuis 2019, réduisant notamment la durée d’indemnisation de 25%. La dernière en date n’est toujours pas en application…
La Réalité des Chiffres
Et pourtant :
- Moins d’un tiers des chômeurs sont indemnisés. Sur 6,2 millions de demandeurs, 3,6 millions sont effectivement suivis par France Travail, et 2,4 millions sont indemnisés.
- La majorité des indemnisés sort d’un CDI de plus de 5 ans. 48% arrivent en fin de CDD, intérim ou apprentissage, et 26% viennent après un licenciement.
- L’indemnité moyenne est de 1006€ net. Il n’existe aucun cas où il est plus rémunérateur de rester au chômage que de travailler, même en prenant en compte les aides.
- L’assurance-chômage est un régime bénéficiaire malgré les 27 milliards d’euros du “quoi qu’il en coûte” macronien.
Un Système de Protection Solide
Notre système de protection chômage fonctionne. Dire qu’il est “le plus généreux” de l’OCDE est impossible, puisque les nombreuses réformes ne permettent pas d’avoir une vision claire des données. Par contre, aucune étude n’a démontré le lien entre durcissement des allocations chômage et retour à l’emploi, encore moins sur la création d’emplois.
Une Mauvaise Campagne de Communication
Ne nous trompons pas d’analyse. Il ne s’agit pas d’une mesure de redressement, mais d’une (mauvaise) campagne de communication. Après avoir ciblé “les chômeurs qui ne font rien”, Attal s’en prend aux “rentiers qui ne font rien”. Les impôts vont augmenter.
Rassurer les Créanciers
La France doit rassurer ses créanciers pour espérer continuer à emprunter, malgré les 55 milliards d’euros annuels que coûte notre dette. Ce que fait Gabriel Attal, c’est pointer un mauvais ennemi pour les particuliers et tailler dans les dépenses pour plaire aux marchés financiers.
Le Coût du « Quoi qu’il en Coûte »
Il y a quatre ans, Emmanuel Macron disait soutenir la France “quoi qu’il en coûte”. Chacun saura bientôt combien cela va lui coûter.